La chapelle Ste-Avoye , édifiée au XVIe siècle, est classée au titre des Monuments Historiques.
Cette chapelle aurait été construite par la famille Lestrelin qui habitait le château de Kerisper, à proximité du village.
Ce monument impressionne par sa physionomie et ses dimensions. Il faut imaginer que jusqu’à sa destruction par la foudre en 1727, le clocher de la chapelle était bien plus haut que celui d’aujourd’hui.
La chapelle faisait partie des lieux les plus hauts du pays d’Auray, ce qui lui permettait d’être, à la fois, une vigie et un amer : elle servait à l’observation du trafic et de point de repère pour la navigation
maritime.
Placée sous le vocable de sainte Avoye, elle était un sanctuaire très fréquenté notamment lors des pardons et des foires qui s’y tenaient. On invoquait la sainte pour aider les enfants à marcher et pour des
vœux concernant la famille.
La chapelle abrite une pièce rare : un remarquable jubé Renaissance, faisant partie des deux plus beaux
jubés Renaissance du Morbihan. Il en existe un second dans la chapelle de Saint-Nicolas en Priziac.
En bois de chêne polychrome, il sépare le chœur de la nef et délimite l’espace réservé aux seigneurs et
au clergé (le chœur) de celui réservé aux fidèles (la nef). Le jubé servait également à prêcher.
Il a la particularité d’être sculpté sur ses deux faces. L’une présente les douze apôtres munis de leurs attributs, et l’autre, les vertus catholiques, des saints et le groupe de saint Yves, patron des avocats